Il y a, à Toulon, une poupée au teint cireux que l’on croirait incassable. Cette poupée, lisse, douce et surtout soumise, c’est moi. Et en tant que telle, je vous propose – pardon – je vous implore de bien vouloir me soumettre et me manipuler selon vos désirs les plus fous. Et surtout, ne craigniez pas de me faire mal au prétexte que j’ai l’air d’une jolie poupée fragile ; la douleur, c’est précisément ce que je recherche.
Si j’ai su conserver un teint cireux, c’est parce que je me suis toujours assurée que mes bratiques BDSM ne laissent jamais aucune trace. C’est la seule limite que j’imposerai à mes bourreaux. Mais d’eux, je ne demanderai qu’une chose, qu’ils m’infligent le supplice de la corde. Le bondage, c’est une délicatesse dont je ne puis me priver. Torturez-moi en me privant de mes mouvements pour mieux me baiser sans scrupule. J’en jouirai autant que vous si ce n’est plus encore.
Aussi, que tous ceux qui n’ont pas peur de m’abîmer se manifestent au plus tôt. Une poupée, c’est fait pour jouer avec après tout.